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1 mars 2024

L’Art de la Métamorphose Mentale : Oser l’Erreur, Cultiver la Croissance

Lorsqu’un candidat passe par un processus d’assessment avec la marque Novelia, nous mettons systématiquement l’accent sur l’ouverture au feedback et l’aptitude à apprendre. Pourquoi cette insistance ? Quelle est l’importance de remettre en question et de cultiver la capacité à apprendre ?

Pourquoi « infliger » cela à nos candidats alors qu’il semble par moments que le feedback, l’apprentissage et même le simple acte de reconnaître nos failles devant autrui nous rendent excessivement vulnérables et fragiles. Pourtant, c’est précisément à travers les erreurs et les échecs que nous accédons à la connaissance, comme il est fréquemment énoncé de manière ordinaire. Cela semble banal oui, néanmoins notre éducation elle-même nous conditionne à éviter l’erreur : un système de notation punitif et les termes employés pour décrire les difficultés des élèves en sont des exemples manifestes, propageant une mentalité d’échec à travers des expressions telles que “non atteint” ou encore “il a raté son test”.

Carol S. Dweck, auteure et professeure de psychologie, a identifié dans ses recherches deux catégories de personnes : celles dotées d’un “growth mindset” (état d’esprit de croissance) et celles ancrées dans un “fixed mindset” (état d’esprit figé) (Mindset, 2006). C’est précisément ce dernier que notre société et notre système éducatif semblent encourager, bien que cela ne semble pas être la clé de notre réussite. Face à la complexité et au changement constants dans le monde professionnel, comment prospérer avec un esprit figé ? Les parents, en réprimandant un enfant pour une note “insuffisante”, peuvent créer un sentiment de culpabilité et d’échec. Cette expérience peut induire chez l’enfant une pensée figée du type “je suis un incapable, je vais encore échouer”, ou, avec une approche de croissance, ils pourraient choisir des mots encourageants tels que “tu n’as pas encore assimilé la matière, tu dois persévérer pour y arriver”, offrant ainsi une perspective de succès.

Comme le souligne l’approche PNL, nos choix de mots influent sur notre perception du monde et façonnent notre personnalité et nos réactions. Il est donc crucial de peser soigneusement nos paroles. Les entreprises se prétendent souvent être des environnements propices aux erreurs, mais nombreux sont les collaborateurs qui n’osent pas expérimenter de peur de commettre des erreurs. Pourtant, l’innovation et la nouveauté émergent souvent de ces erreurs. Un exemple illustre cette notion : la découverte fortuite de la pénicilline par Alexander Fleming en 1928. Pendant ses vacances, ce chercheur en bactériologie a laissé des cultures de bactéries sur son bureau. À son retour, il a observé que certaines cultures étaient contaminées par un champignon, le Penicillium, tuant les bactéries avoisinantes. Cette découverte imprévue a ouvert la voie à la compréhension des propriétés antibactériennes de la pénicilline, révolutionnant la médecine moderne.

Néanmoins, les choses ne sont pas aussi simples. Il semble que nous portions des traits de personnalité à la fois “fixes” et orientés vers la croissance en nous. Comment, alors, transformer les aspects “fixes” de notre personnalité ? Comment aborder un changement vers un “growth mindset”, non seulement lorsque c’est facile, mais surtout lorsque cela devient plus difficile, nous exposant ainsi à la vulnérabilité ? C’est là une question à méditer, car c’est peut-être dans cette réflexion que réside la clé de notre évolution personnelle et professionnelle, et qui sait, c’est peut-être une des raisons pour lesquelles nous infligeons des feedbacks constructifs à nos candidats lorsqu’ils viennent en assessement chez Novelia ?