S’affranchir des préceptes de Descartes est nécessaire lorsqu’il est question des biais cognitifs. Les décisions importantes qui conditionnent la survie de l’espèce reposent sur l’émotionnel et l’affectif. Émotion et raison ne s’opposent pas mais se complètent.
Ce qui fait un bon leader c’est son intelligence émotionnelle et non son éducation ou son expertise.
Si dans un contexte stable, nous nous appuyons sur nos habitudes pour faire face, cela n’est plus vrai dans un environnement en constante mutation confronté à des défis majeurs.
La créativité, la capacité à se montrer innovant, l’adaptabilité, flexibilité, et le recours à l’intelligence collective prennent ici toute leur en importance.
Or, si nos habitudes cognitives ont permis la survie de l’espèce humaine, ils sont aujourd’hui un frein :
Les biais cognitifs sont à notre cerveau, ce que sont les illusions d’optiques à notre vision. Se référer à des situations similaires pour trancher ou appliquer un comportement n’est plus possible : ainsi mettre en place une organisation professionnelle qui favorise l’apprentissage et la capacité à rebondir est crucial.
Les qualités des leaders qui soutiennent ce type d’organisation ont une vision à long terme, donnent du sens et privilégient le collectif à la prise de décision. Ils font preuve d’intelligence émotionnelle, ce qui nécessite une bonne connaissance de soi et de l’empathie. Abandonner les relations donnant-donnant, favoriser la sécurité psychologique, l’entraide, le droit à l’erreur et répartir le temps de parole de manière équilibrée sont incontournables : l’innovation, l’apprentissage et le progrès sont ainsi possibles.
Pourtant, ces nouveaux modes d’organisation se heurtent à de nombreux biais notamment
Comment pallier cela ?